By Denis

La Terre de Baffin est située au large des côtes Canadinnes, d'une longueur de 1240 kilomètres de long et d'environ 400 de large, ce lieu oublié des hommes et de toute activité est seulement peuplé de quelques autochtones Inuits,de phoques et de morses. Le cilmat est froid et sec les 12 mois de l'année, sauf à la mi-juillet où la température avoisine des pics à 2 degrés.

Décidément, on en apprend bien des choses quand on mate une mappe monde griffée "médecins sans frontières" accrochée das les toilettes d'un imporbable pub en évacuant sa Guinness à la suite d'une ennième défaite imméritée des Azzurri dans le Tournoi.

Car de climet polaire, il en sera forcément question ce soir au Stadium pour la venue des verts en prime-time alors que le froid géle aussi bien notre quotidien que les calendriers sportifs. Terrain gelé ? Match reporté ? McDo-Coca ou Café immonde-retransmission sous les coups de 21 heures ? A l'instant où j'écris ces lignes, toutes les hypothèses sont envisageables. Les ambitions du Tef ont pris également un sacré coup de froid une semaine après cette pâle copie rendu en terre Girondine pour un match disons le franchememnt à chier (2-0). Une partie à oublier pour nos violets durant laquelle Congré s'est pris pour un Giuseppe Pancaro sous Valium et Moussa Sissoko a partiellement pété une durite pour rentrer au vestiaire à la demi-heure de jeu. Zéro points ramenés qui font très mal à l'heure des comptes de cette 23ème journée et qui en disent long sur la difficulté qu'auront les hommes de coach Droopy Casanova à truster autre chose que ce fichu ventre mou dont je parle depuis des lunes.

Pour la venue des verts, l'heure est une nouvelle fois à la reconquête, un terme de plus en plus lassant à la longue. A croire que le Tef surkiffe d'être cantonné seulement  au titre d'équipe à réaction. Les concurrents directs à la cinquième place (si l'on s'accroche encore à ce Graal, les temps sont rudes pour les plus pessimistes...d'autres me diront qu'il y a dix ans-douze ans de ça, nous priions à chaque début de rencontre de ne pas prendre la grêle au bout de la demi-heure de jeu. Hommage aux Moreau, Gouaméné et Patouillard) seront forcéments présents à l'heure du money time à commencer par Rennes vainqueur de Sochaux hier. Il convient donc de se bouger pour recoller à une unité de Marseille (38 points) dont le match contre Evian sera sans doute reporté dans le semaine.

Sacrée paire de manche tout de même, les joueurs de Sean Penn Galthier offrent un visage séduisant en cette cuvée 2011-2012. Un jeu placé sous le signe de l'offensive avec de sacrés lascars de la gonfle aux avants-postes comme Nicolita, Aubameyang ou Sako. Des hommes que nous retrouverons ce soir pour porter le danger dans la défense Toulousaine comptant les retours d'Abdennour et M'Bengué,revenus de la CAN,dans leur antre...passer du Gabon à l'île du Ramier en ce mois de février...tu parles d'un putain de choc thermique.

Reste ce match indécis, s'il a lieu, entre deux formations au destin étroitement liées aussi bien sur le plan comptable (34 et 33 grains dans la besace), sur les ambitions légitimes affichées (le bout du bout des places en Europa ligue et une culture de Coupe frolant le néant), que sur le déséquilibre des effectifs (manque de défenseurs de renom chez les Verts, exactement l'inverse chez les violets). Une défaite pour l'une où l'autre équipe sera presque rédhibitoire pour un sprint final exaltant. Tout le monde est sur le pont, hormis Sissoko, suspendu. Rivière, espérons-le, aura à coeur de se faire remarquer contres ses anciens coéquipiers. Dans ce contexte de match sans doute rugueux compte tenu du froid, peu propice aux grands envolées, il me semblerait logique que l'arrière garde Toulousaine prenne le meilleur sur les flèches Stéphannoises